Aujourd'hui, j'ai la lourde tâche de déclarer ma flamme à mon pays chéri, dans le cadre d'un appel à participation intitulé "Blog Carnival: lettre à la Belgique".
Oui, je peux AUSSI être sérieuse, d'abord ! Enfin, j'sais pas trop... parce qu'il y a peu de chance que je vous fasse un discours sur ce que je pense de la politique, donc en fait, moi, tout ce que je voudrais lui dire, à ma Belgique, c'est qu'elle ne peut pas tout stopper net comme ça ! Et kwé? Tu verrais une casserole de moules sans ses frites? Une tartine beurrée sans sa cassonnade? Un café Rombouts sans sa tarte al Djote? Un water sans son zooï? Tintin sans Milou? Non? Ben non, moi non plus ! La Belgique forme un tout, c'est indéniable et vouloir la diviser revient à détruire un équilibre, certes précaire mais bien présent, quoi qu'on en dise !
Ma philosophie scoute, bercée au son des "Ô Belgique, ô mère chérie" veut que je continue à croire à l'entraide de ce brave peuple aux racines communes, à croire qu'on peut vivre tous ensemble sur ce petit bout de plat pays, à croire que oui, bordel, on peut s'entendre. A propos, saviez-vous qu'il existait deux versions antérieures à la version actuelle de la Brabançonne? Les premières paroles de la version initiale parlent d'elles-mêmes :
Dignes enfants de la Belgique
Qu’un beau délire a soulevé,
À votre élan patriotique
De grands succès sont réservés.
Cent quatre-vingt années plus tard, cela me semble plus que jamais d'actualité ! Le délire, c'est nous qui le créons aujourd'hui et j'espère sincèrement qu'il mènera à la renaissance de la Belgique, encore plus forte, telle le phénix !
3 commentaires:
Excellentes, ces paroles.
Et ça, c'est clairement une phrase par et pour les Belges...
Merci !
Superbe !
AVé! Rêvons ensemble...
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