lundi 28 décembre 2009

I love Christmas, hohohooooo!!

No-yel, Joy-eux No-yel et bons bai-sers de Fort-de-Fran-ceeeeeuh !! Ben quoi? Nan, j'suis pas bourrée !! C'est quoi, ces mauvaises langues?!

Mais où vous avez raison de dire stop, c'est que, là, c'est bon, quoi ! On est le 29, c'est fi-ni, Noël... on le range dans l'armoire jusqu'à l'an prochain et on nous fout la paix avec ça !! Puis même que l'an prochain, moi, j'me casse à la montagne pour éviter les multi-réveillons... argh, j'en peux plouuuuu !

C'est même pas que j'ai abusé de quoi que ce soit ! Lors des deux qu'on a fait ici, en super hôtesse de maison que je suis, j'ai couru partout telle une petite abeille ouvrière - dans un pays de tous les temps, tadalala, vit la plus belle des abeilles, tadalala... je suis d'humeur chantante aujourd'hui... alleeez, tous en choeur avec moi, on s'entraîne pour le karaoké du Nouvel An, wèèèè ! Oups, cinq coups de fil pour décommander le réveillon... bizarre, bizarre :o) Tout ça pour dire que je n'ai presque pas eu l'occasion de goûter à mes plats divins (Ô oui, Déesse Melody, auto-jette-toi des fleurs, ça fait tant de bien !).

Et pour les deux out of town, je faisais Bobette-perfect mother qui reconduit ses enfants en totale security to home, donc pas abusé non plus...

En +, horreur suprême, aucun de ces repas ne m'a donné l'occasion de voir la couleur d'une bonne grosse bûche crème au beurre (mon petit pêché mignon made in Christmas, l'horrible truc qui connait par coeur le chemin de mes cuisses et qui s'y transforme direct en vilains petits capitons... bah, j'suis plus à ça près), donc vraiment, je le répète, l'abus n'est pas passé par moi cette année (ok, il reste le 31 où je risque de rattraper mon retard... j'ai déjà peur :o))

N'empêche, je me demande quand-même quel est le crétin qui a décidé de foutre les deux fêtes les + importantes de l'année à une semaine d'intervalle?? Parce que, reconnaissons-le, la fête à Marie ou l'Armistice, tout de suite, c'est vachement moins célébré, hein ! Sauf si on s'appelle le Pape ou qu'on est un vénérable résistant de la guerre 14-18, ce qui devient plutôt rare de nos jours, paix à leurs âmes ! Merde, quoi !! C'aurait quand-même été trop sympa de faire une grosse fête en décembre puis une autre en juillet, par exemple... alors que là, ben non, on se tape tout sur sept jours, qui plus est en hiver et donc, outre le fait de manger comme dix pour faire des réserves, on risque sa peau à chaque instant sur la route verglacée ! Moi je ne lui dis pas bravo, à celui-là !! A mon avis, si personne ne sait de qui il s'agit, c'est pas pour rien, il ne s'en vante pas, le bougre !

Ceci étant dit, avec quelques heures d'avance, je vous souhaite du plus profond de mon coeur de cake une année 2010 just as you dream it!! Et que Dieu vous garde (Ok, celle-là est légèrement hors contexte mais j'avais envie de la placer, là, tout de suite ;-))

mardi 8 décembre 2009

J'ai testé pour vous... London!

I love London... ou plutôt I DID love London... j'ai toujours adoré cette ville, j'y suis allée maintes fois dans ma folle jeunesse et je gardais en mémoire de très chouettes souvenirs. J'en avais un peu la même image que New-York, tumultueuse mais so charming, vibrante à souhait, électrisante et enivrante !

Et pourtant... ma petite escapade londonienne de ce mois de novembre m'a parue bien fadasse comparé à ces images d'Epinal... je parle de la ville en elle-même et non pas des bons moments passés avec ma cops de voyage car là, par contre, rien à redire, nous avons partagé une série de gros fous-rires, ceux qui chatouillent les tripes et qui font esquisser un sourire rien qu'en se les remémorant !

Mais donc voici une petite liste non-exhaustive des choses A NE PAS FAIRE à Londres. Et si vous choisissez de ne pas suivre les conseils de la mère Denis, que Dieu vous garde ;-)

* Le London Eye - Késako? Pour ceux qui, comme moi, n'ont plus mis le pied à Londres depuis plusieurs années, vous pourriez ne pas savoir de quoi il s'agit... c'est une sorte de grand-roue, un peu comme à Walibi mais en + big... et en + de files d'attente... et en + cher... et en + grosse arnaque... en gros, vous faites la file pendant 45 minutes dans le meilleur des cas (sauf si vous prenez la fast lane qui vous coûtera encore 10 pounds de + que le prix normal déjà prohibitif !), vous montez dans une sorte de suppositoire géant avec une douzaine d'autres personnes et très (très très) lentement, vous faites un tour en l'air... vous vous attendez évidemment à une vue mirobolante, diandre, n'est-ce point pour cela que vous avez déboursé tant de pennies et perdu tout ce temps que vous auriez pu passer chez Gap (private joke ;-))?? Eh bien soyez sûrs d'être déçus... la vue est nullasse !!

A la limite, un mini-bon conseil si vraiment vous tenez absolument à y aller : faites-le en fin de journée, quand les lumières de la ville s'illuminent... là, ça peut peut-être être sympatoche ! Puis avec un peu de chance, à cette heure-là, vous éviterez de tomber sur un oeuf bondé de gamins hurlants "mamyyyyy, I want to peeeeeee, mamyyyyy, I want to go back home noooooow, mamyyyyyy, I am hungryyyyyy" (Ah ben non, ça, on n'y a pas eu droit mais j'imagine assez bien la scène, en fait !)

* Abercrombie - Haaaaaa, the déception enormouuuus !! Déjà, il faut faire la file dehors pour pouvoir entrer dans ce temple de la mode djeune... bon, ça, à la limite, why not ! De toute façon, là-bas, il faut faire la file partout, dès l'instant où on débarque de l'Eurostar et où on veut acheter une carte de métro... forcément, quand on met à la disposition d'un flot de centaines de touristes 2 malheureux guichets et 3 caisses automatiques, il ne faut pas s'attendre à mieux ! Mais revenons-en à notre magasin... définitivement réservé aux ados pré-pubères et aux femmes filiformes - J'imagine d'ici les JP Gaultier du département marketing "Ouuuuuh, quelle horreur !! Mon Dieu, toutes ces grosses qui taillent 38 et qui osent entrer dans le magasin, quelle image immooooonde pour la marque... non, non, non, ça ne va pas du tout, on vire le XL, la taille max passe au L" (autant dire que pour entrer dans un X Small, faut avoir la taille de ma fille !). Donc le XL n'existe plus à Londres ! Et comme forcément, avant de se demander si notre taille existe bel et bien, on réussit à repèrer une douzaine de gilets aux couleurs juste top nickel que c'est toujours de ça dont on a rêvé, ben quand on comprend qu'on va devoir les abandonner sur leurs étagères, c'est horrible ! (Je me réconforte juste en me disant que ça m'aurait clairement pris 3 plombes pour arriver à me décider mais c'est une bien maigre consolation :o))

* Le métro - Bien sûr, difficile de faire sans à Londres, à moins d'avoir un budget rotschildien pour le taxi ou d'être prêt à perdre du temps dans les double decks... mais quand-même, voici un autre petit conseil d'amie : essayer de checker avant votre arrivée sur place quelles lignes seront en travaux pendant votre séjour ! Autant vous le dire tout de go, souvent ces infos ne sont données qu'en dernière minute et en général, vous aurez déjà réservé Eurostar et chambre d'hôtel depuis des lustres... donc vous n'aurez pas d'autre choix que de vous jeter dans la gueule du loup ! Mais quand-même, le savoir à l'avance doit sans doute être un atout psychologique majeur ! Puis comme ça, vous saurez direct si vous faites partie des chanceux qui débarquent quand toutes les lignes fonctionnent ou, au contraire, comme votre serviteuse, un w-e où à peu près une ligne sur 2 est fermée et où vous serez alors contraints d'étudier par coeur le plan du métro pour trouver une alternative à la route que vous comptiez emprunter ! Donc par exemple, au lieu d'aller de Tower Hill à Westminster en 4 arrêts (et en 5 minutes), vous le ferez en 12 arrêts ponctués de 3 changements de lignes (et en 8 fois plus longtemps). Ou alors, comme nous, vous préfèrerez encore marcher des milliers de kms sous la pluie, tellement tout cela aura légèrement tendance à vous agacer !

* Les Londoniens - Comme pour le métro, c'est forcément un peu compliqué de les éviter ! Il faut juste savoir que les Londoniens ne rigolent pas... jamais... ils n'ont aucun humour... ou alors pas du tout le même que le nôtre ! Bref, ne vous attendez pas à vous payer une bonne tranche de rire en leur compagnie et ils en seraient presque déprimants (On pensait pourtant que rien ne pouvait être plus glauque que la pluie à Londres) !

* Les pubs... enfin, un pub... celui où on s'est retrouvées un dimanche soir... notre hôtel étant dans la City et ayant un rendez-vous incontournable à 21h53 - voir + bas, dans les points à ne pas manquer (Oui, oui, il y en a aussi, je ne suis pas mauvaise joueuse ;-)), forcément le dimanche soir, on a un peu pris ce qu'on a trouvé d'ouvert dans le périmètre entre notre hôtel et le truc à ne pas louper (Hahaaa, vous voulez savoir, hein?! Quelle reine du suspens je fais, quand-même !).
Il faut donc savoir qu'après 19h, les serveurs ne servent plus (Oui, c'est un vrai paradoxe) ! Ou en tout cas ils ne prennent plus aucune commande ! Et quand on ne le sait pas, on finit presque par se dire qu'on est peut-être devenues transparentes... un bras par-ci qui s'agite, un youhou par-là, un regard soutenu et hop, j'te choppe dans les yeux, viens pas dire que tu ne m'as pas vue, viens ici tout de suite... hé ben non, y rien qui marche ! Après une vingtaine de minutes (Oui, nous sommes des filles patientes ! Et ça nous amusait assez, en fait !), on a enfin intercepté un serveur (Vive le croche-pied... naaaaan, j'rigole, on n'est pas comme ça !) qui nous a donc expliqué la English rule : le soir, faut aller commander au bar ! Haaaaaaa !! Okéééééé !! Bon, mis à part ça, les petits pubs locaux font des hamburgers avec ce petit goût de feu de bois qui fait saliver dès l'instant où on l'a commandé ! Donc n'hésitez pas à pousser la porte d'un de ces endroits mais ne vous attendez pas à croiser un serveur qui vous dise bonjour ou au revoir (Ah ben oui, vous aviez déjà oublié? les Anglais ne sont pas drôles ET pas sympas ;-)).

Les trucs à ne pas louper (Mais oui, va, qu'il y en a quand-même !) :

* Mary Poppins - ou le look so British! A peine débarquées du train, on a croisé Mary Poppins au détour d'un couloir de métro... oui, oui, la vraie !! Et ça, c'est juste magique, même quand on a l'âge d'être des adultes et de ne plus croire à tout ça... ben là, je vous assure qu'on se surprend à se dire "wouaaaa, trop coooool" ;-)

* Gap - Ouais, bon, ok, on ne va pas à Londres pour faire le tour des Gap... non? Vraiment pas? Bon ben c'est dommage parce que ça vaut sacrément la peine, pourtant ;-)

* La Tower of London Ceremony of the Keys - Alors là, sans blague, s'il y a un truc à faire à Londres, c'est bien celui-là. C'était notre fameux rendez-vous du dimanche soir ! Pour faire short (parce que là, je me rends compte que j'ai beaucoup parlé et que tout le monde s'endort !), c'est la cérémonie de fermeture des portes de la Tour de Londres, qui a lieu tous les soirs depuis 700 ans... et les Anglais étant les champions du perfect timing, elle a lieu à 21h53 précises ! Il faut faire une demande spéciale pour pouvoir y assister (au minimum 2 mois à l'avance) et donc c'est en petit comité qu'on se régale de cette tradition emprunte de solennité (je pense qu'on était 25 à tout casser). Et rien que pour ça, Londres, ça vaut quand-même la peine d'y aller ;-)
* B never too busy to be beautiful - Déjà rien que le nom est captivant, vous ne trouvez pas?? Moi, en tout cas, il m'a intriguée et je me suis donc rendue dans ce charmant petit magasin du non moins charmant Covent Garden et y ai découvert de magnifiques produits de beauté qui coûtent tous bonbon mais rien que pour le plaisir des yeux, n'hésitez pas à y entrer... et si vous y allez, prenez-moi un Bubblegum Lip Scrub, please please pleeeeease !!! (j'ai acheté le Choc Orange et c'est juste une tuerie, ce truc !)
Une 'tite dernière photo pour la route, celle qui traduit le mieux la météo de ce séjour au pays de l'ours Paddington :

mardi 1 décembre 2009

Sankis or Berdoulle?

Avant-propos : Celui qui trouve de quoi cet article va parler rien que par son titre gagne des macarons maison ;-)

J'ai toujours trouvé marrant, voire étonnant que, selon l'endroit où l'on grandit, nos premiers mots soient automatiquement agrémentés d'un accent parfois prononcé (ou pas, quand on a de la chance :o)), en copiant-collant nos parents jusque dans ce détail régional !

Imaginons... si ma mère était restée dans son Liège natal - si on ne tient pas compte du fait qu'elle n'aurait dès lors jamais rencontré mon père et que je ne serais donc pas de ce monde (perte incommensurable pour l'humanité ;-)) - je parlerais comme ceci :

Version baston : Oufti mingâ-ti ! T'es on baraki d'kermesse, alors testu o po, hein et clape ta gueule au mur, flamin' des gates...

Version Big Bisou : Hay, mi p'ti poyon, vin don faire une betch à ta crapaute !


Ou si Mr on the Cake n'avait pas quitté son Nord (c'étaient les corons, la terre c'était le charbon, ... je vous laisse continuer ;-)), ça donnerait :

Version baston : Qué brelle ! Faut toudis qu'i fasse à's'mode, es plaindeux-là ! I comminche à m'imbéter et cha m'fait nin rire. I va s'taper une berlaffe dans s'gamelle s'i continue !

Version Big Bisou : Allé mi ch'tite puche, vin donner une babache à t'cocotte !


Je pense que rien que pour avoir échappé à ça, nos enfants devraient nous êtres reconnaissants à vie :o)

PS : Que les férus de culture régionale ne se méprennent pas, j'adoooore les dialectes, c'est enrichissant mais en même temps, j'avoue que j'aime assez me fondre dans la masse quand je vais à l'étranger et ne pas être montrée du doigt comme "la Belge avec son accent de la mort-qui-tue, warf warf warf" ! Néanmoins, je l'assumerais certainement si tel avait dû être le cas et il est évident que mes exemples-types sont assez extrêmes... Quoique !!